Valtteri Hirvonen

Dans son travail, le photographe de régions sauvages et ambassadeur Canon Valtteri Hirvonen brave les conditions les plus hostiles que l'on puisse imaginer. Renommé pour son dévouement au travail, il ne se laisse pas impressionner par des températures de -35°C s'il a la possibilité de prendre des photos fortes et spectaculaires.

Le caractère aventureux de Valtteri et son amour pour la nature se sont développés au cours de son enfance en Carélie du Nord, en Finlande. « Lorsque je repense à mon enfance, je me souviens que j'étais toujours dehors ; j'ai donc un lien particulier avec la nature », dit-il. « La nature m'inspire toujours ».

« Ma famille et moi adorons les grands espaces. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, nous étions toujours en randonnée ou au ski. C'était dans ma nature que d'être tout le temps dehors, tous les jours, et c'est encore le cas aujourd'hui ».

Valtteri a intégré l'école de photographie chez lui en Finlande, mais il a abandonné au bout d'un an. En 2008, il a démarré sa carrière en tant qu'assistant d'autres photographes dans une agence de presse. « À l'école, le rythme était trop lent pour moi », affirme-t-il. « J'étais ambitieux et j'avais envie de développer mes compétences beaucoup plus rapidement ».

« Je me suis fait un nom dans l'agence et j'ai progressé naturellement. Nous avons voyagé dans toute l'Europe et j'ai eu la chance de voir beaucoup de belles choses. C'était très important pour moi d'avoir de plus en plus de responsabilités. C'était génial, encore mieux que ce que j'avais imaginé, et je suis très reconnaissant d'avoir eu l'opportunité d'apprendre tant de choses ».

Aujourd'hui, Valtteri fait des photos et vidéos dans le monde entier pour un éventail de marques internationales et il a travaillé sur des campagnes de publicité pour Ferrari et BMW. L'aspect le plus difficile de mon métier ? Survivre en arrivant à tout transporter. C'est la raison pour laquelle il est si important de choisir le bon équipement.

« Je prends de nombreuses photos à la montagne et dans l'Arctique, où les températures atteignent parfois -35°C. Je dois donc choisir mon équipement avec soin », dit-il. « Je fais très attention à ce que j'emporte avec moi car je dois également transporter de la nourriture, de l'eau et des vêtements. Je connais très bien mon équipement et je peux visualiser à l'avance de quelle configuration j'ai besoin ».

Concernant l'avenir, l'aventurier considère qu'il a de la chance de pouvoir combiner son amour de la nature avec la photographie et d'aimer toujours autant son métier plus d'une décennie après ses débuts. « Je suis tellement heureux d'être toujours aussi passionné par mon travail et d'en apprendre tous les jours un peu plus », dit-il. « Je sais que j'ai bien choisi ma profession. Lorsque je prends mon appareil pour aller dans la nature, je n'ai pas besoin de réfléchir, je suis dans mon élément ».

Comment décririez-vous votre style photographique ?
« Je dirais que j'allie les styles documentaires et commerciaux. J'ai une formation technique, mais j'aime bien m'en passer de temps à autre. Parfois, j'aime bien être anti-technique et faire tout le contraire ! Je suis toujours inspiré par la nature et les paysages, qui façonnent mon style également ».

Comment avez-vous commencé à explorer la vidéographie ?
« Quand j'étais enfant, mon père filmait de nombreuses vidéos de moi et nous les regardions souvent, donc j'ai toujours été conscient du pouvoir de la vidéo pour raviver des souvenirs. Pour moi, la transition a eu lieu lors du lancement du Canon EOS 5D Mark II. Cela a changé le monde de la vidéo. Lorsque les clients ont entendu dire que je faisais aussi de la vidéo, j'ai commencé à travailler davantage avec la vidéo et ceci a progressivement évolué. Aujourd'hui, je fais 60 % de vidéo et 40 % de photo ».

Quels sont, selon vous, les principaux éléments pour réussir dans la photographie de régions sauvages ?
« Il suffit de sortir et d'aller dans des endroits que vous connaissez bien à différentes heures de la journée et dans des conditions météorologiques différentes, même par temps de brouillard ou d'orage. Lorsqu'il fait beau, il n'y a parfois rien de spécial. Le beau temps ne produit pas nécessairement une photo spectaculaire. Si vous sortez par temps d'orage et que le soleil est en train de se coucher, vous pouvez vivre des moments d'exception. C'est également à ce moment-là que vous trouvez l'inspiration de découvrir davantage de régions pour réaliser ce type de photo. Ne sous-estimez pas l'effet que la météo peut avoir sur votre humeur. Visitez des lieux lorsque personne d'autre ne veut y aller ».

Sur quoi comptez-vous travailler ensuite ? Quelles sont vos ambitions encore insatisfaites ?
« Je voudrais faire des progrès en vidéographie. Cette technique permet de raconter les histoires différemment de la photographie et j'ai envie d'apprendre beaucoup de choses à ce sujet. À présent, ma plus grande ambition est de raconter des histoires, et je veux raconter des histoires importantes sur la nature et le réchauffement climatique ».

« On ne sait jamais qui nous confiera notre prochaine mission, donc il faut être gentil avec tout le monde ! Même les gens qui ont l'air de jouer un rôle minime sur une production particulière peuvent s'avérer essentiels dans d'autres situations, donc il ne faut jamais sous-estimer personne. En outre, il faut toujours exprimer ses souhaits car il y a toujours quelqu'un qui écoute. Cela m'est souvent arrivé. Vous pensez peut-être que je me fais des idées, mais c'est vrai : quelqu'un écoute et exaucera votre vœu ».

Instagram :@valtterihirvonen

Site Web :www.valtterihirvonen.com