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Des sauts de dôme en dôme lors d'une course sur les toits emblématiques d'Istanbul. Les parkouristes qui sautent de toit en toit semblent presque le faire avec facilité. Il faut dire qu'ils pratiquent ce sport depuis une dizaine d'années. Le célèbre groupe de freerunning Storror a entraîné Canon dans un nouveau défi pour une première mondiale : traverser les continents en faisant du parkour.
Équipés d'appareils photo hybrides Canon EOS M50 et de caméscopes Canon EOS C200, les sept membres de l'équipe ont arpenté les rues et les toits de la cité historique d'Istanbul en Turquie – une ville à la croisée de deux continents – pour passer d'Europe en Asie en freerunning. La vidéo obtenue illustre le défi à la fois sportif et mental que l'équipe a relevé pour franchir des obstacles mobiles, sauter depuis des grues et des containers de fret et survoler des tapis turcs traditionnels transportés dans d'étroites ruelles. Le film se termine en beauté par un saut complexe digne de cascadeurs sur le toit d'un ferry alors que celui-ci passait sous un pont, transportant l'équipe au fil du détroit du Bosphore jusqu'au port de marchandises de Haydarpaşa, sur la rive asiatique de la ville.
« Nous n'avions jamais pensé à traverser les continents en faisant du parkour. Une telle aventure relevait du défi », explique Sacha Powell, cinéaste du groupe aux côtés de Toby Segar. Après de modestes débuts marqués par la publication en ligne de vidéos de sauts amusantes, le groupe Storror s'est fait connaître dans le domaine du parkour grâce à sa philosophie visant à réaliser l'impossible, et compte aujourd'hui 2 millions d'abonnés sur YouTube.
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La mission Crossing Continents (La traversée des continents) a donné à l'équipe l'accès aux sites les plus extraordinaires d'Istanbul, depuis le pont de Galata jusqu'aux toits en dômes voisins de la mosquée Süleymaniye. Pour les deux parkouristes aguerris Sacha et Toby, cette mission offrait l'opportunité d'approfondir leurs compétences en matière de réalisation et de rester en permanence derrière leur caméscope.
« Nous avons pu parcourir certains sites époustouflants dont nous rêvions depuis longtemps et qui nous étaient interdits d'accès auparavant », raconte Toby. « Pour ce projet, Sacha et moi étions uniquement cameramen et réalisateurs. Nous avons pensé à faire du parkour avec les autres, mais nous avons pris conscience que c'était notre première chance de capturer cet art dans toute sa splendeur. »
Réaliser ce type de film, avec toutes les exigences qu'il requiert – capture de mouvements rapides, décisions immédiates et action complexe souvent en hauteur – n'est possible que parce que Sacha et Toby sont tout aussi performants que les autres membres de l'équipe, dont ils font partie depuis 2010. « Le fait d'être nous-mêmes adeptes du freerunning nous aide à déterminer comment filmer le mouvement et suivre les parkouristes à travers les obstacles afin d'obtenir différentes prises de vues », précise Sacha. « On peut se rapprocher des athlètes et courir à leurs côtés. On ne suit pas vraiment de règles. On expérimente et on filme les moments pertinents. Créer du nouveau contenu pour Storror est devenu l'objectif de notre vie. »
Tout l'enjeu de la capture de l'action consiste à compléter et accompagner le mouvement et les capacités de leurs amis. « Si un mouvement est véritablement difficile sans en avoir l'air, c'est notre job de le capturer de façon à faire transparaître cette complexité et son côté fou », ajoute Toby. « Nous nous occupons ensuite de trouver les angles les plus appropriés, à la fois pour le film et les retouches. »
Le projet Crossing Continents a bousculé les habitudes des parkouristes de Storror : le groupe habituel très soudé a compté pour cette occasion plus de 50 personnes, dont des pilotes de drones et le photographe Samo Vidic. « Une telle équipe pour nous aider était une grande première », s'amuse Toby. « Canon et l'équipe étaient tout simplement là pour nous, ce qui est juste dingue. On s'occupait de la production. Quel bonheur de bénéficier de tant de flexibilité et de liberté pour réaliser un rêve. »
« Ce projet a pour but d'inciter les gens à se lancer », précise Lee Bonniface, Directeur marketing de Canon Europe. « Nous sommes heureux d'avoir pu aider Storror à devenir le premier groupe de parkour à traverser les continents. Nous les avons encouragés à tenter quelque chose d'audacieux et à immortaliser leur expérience afin de faire des émules. Même si on sait que les projets aussi audacieux ne sont pas adaptés à tous, chaque jour peut être une première et Canon vous aidera à la capturer. »
Cette idée est née au cours d'une séance d'enregistrement en avril dernier. « Nous avons utilisé les modèles Canon EOS M50 et Canon EOS C200, ainsi que des cardans pour reproduire la fluidité du mouvement », indique Sacha. « Les appareils photo Canon EOS M50 sont tout à fait comparables à ceux que nous utilisons habituellement car nous ne voulons pas nous encombrer d'équipements lourds lorsque nous faisons du freerunning et tentons de grimper sur les toits. Le modèle M50 est très compact, ce qui est un atout de taille pour nous. »
« Nous l'avons donc définitivement adopté pour le vlogging (blog vidéo) et les scènes d'action en général, car il a tout du parfait appareil photo hybride », ajoute Toby. « Quoi de plus pratique qu'un appareil tout-en-un ? Qui plus est, au moment des retouches, j'ai été agréablement surpris par la qualité des images produites à la fois par le modèle M50 et le caméscope C200 ». L'appareil photo Canon EOS M50 est idéal pour capturer les mouvements rapides, ce qui a permis à Sacha et Toby d'être véritablement au cœur de l'action. Quant au caméscope Canon EOS C200, ils l'ont utilisé pour les prises plus larges sur trépied et combiné à un drone.
« À mes yeux, l'exceptionnel autofocus de l'appareil photo Canon EOS M50 constitue son principal atout », poursuit Sacha. « Lorsque nous utilisions les cardans, nous n'avons jamais changé de mise au point en pleine course, pendant une prise de vues. Nous avions la possibilité de suivre le parkouriste sur lequel l'appareil effectuait l'autofocus. C'est tout simplement incroyable. »
Combien de scènes d'action angoissantes au possible sont planifiées ? « Nous planifions le plus de scènes possible et nous en remettons à la chance pour le reste », rigole Toby. « Certains éléments changent, par exemple si les athlètes se sentent suffisamment d'attaque pour effectuer les mouvements qu'ils veulent. »
Certaines scènes ont été minutieusement planifiées, comme les cascades dans le parc à containers, où un terrain pensé par Storror a été adapté pour la prise de vues, afin de garantir la sécurité des surfaces d'atterrissage et de s'assurer que les containers se trouvaient à bonne distance au centimètre près. De cette façon, les parkouristes peuvent effectuer leur course en toute sécurité. Les autres prises de vues étaient par nature plus fluides, comme la séquence « intense » de sauts depuis un pont sur un bateau. « Nous avons pris conscience qu'avec l'eau, aucune scène ne se ressemble », poursuit Sacha. « Vous pourriez essayer de réaliser exactement la même scène que la précédente, mais le bateau pourrait se trouver un mètre plus loin. »
Le contenu final s'est révélé très spécial pour Storror. « Les premiers jours étaient surréalistes – on essayait de prendre conscience de l'ampleur du projet », conclut Toby. « Nous avons finalement réalisé l'un de nos meilleurs films. »
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