Vous avez suivi des études en art. Comme ont-elles influencé votre façon de photographier ?
« Les études sont un grand terrain de jeu vous laissant le temps de trouver le type de photographie qui vous convient. Mais, pour être honnête, ce sont mes expériences de vie qui ont le plus influencé mon approche. »
Quel genre de photographe êtes-vous ?
« Je dirais aussi rapide et précise que possible. Je déteste avoir à retravailler une photo après l'avoir prise. »
Selon vous, quelles sont les compétences fondamentales nécessaires à un aspirant photographe journalistique ou documentaire ?
« Être ouvert à tous types d'histoires. Mais, surtout, être ouvert d'esprit. Nous avons tous des préjugés, qui représentent notre pire ennemi dans ce métier. »
Pour préparer un projet, avez-vous plutôt tendance à prévisualiser les photos et le style d'image précis que vous souhaitez créer, ou à vous concentrer sur l'histoire pour la laisser prendre forme ?
« Les deux, je pense. Vous pouvez avoir des photos en tête, mais j'ai appris l'importance de s'ouvrir aux autres styles d'image qui ne vous viennent pas spontanément. »
Vous arrive-t-il de vous couper de la photographie, ou vous occupe-t-elle l'esprit en permanence ?
« Je n'ai aucun mal à mettre mon appareil de côté. Cela doit être horrible de vivre avec une personne qui n'arrête jamais. »