Canon EOS 5D Mark IV
Apprécié des professionnels, robuste et assez léger, le 5D Mark IV convient aussi bien aux photos qu'aux vidéos, et est donc l'appareil idéal pour les reportages.
Profil
Alessandra s'inspire depuis longtemps de l'héritage, des coutumes et de la spiritualité des peuples autochtones anciens, dont le mode de vie traditionnel risque de disparaître à cause du changement climatique et des pressions du monde moderne.
Elle a publié quatre livres à ce jour. En plus d'être vendues sous forme de cartes postales, calendriers et affiches, ses photos paraissent régulièrement dans des magazines du monde entier. Elle a remporté 13 prix, dont le titre de Photographe animalier de l'année deux ans d'affilée (2011 et 2012). Elle a en outre exposé ses œuvres dans sa Suisse natale, ainsi qu'en Russie.
Attirée par l'art depuis son plus jeune âge, Alessandra a toujours su qu'une carrière créative l'attendait. C'est l'appareil photo Canon de son frère qui jouera le rôle le déclencheur. « Quand j'ai eu 20 ans, j'ai fait mon premier voyage longue distance », confie-t-elle. « C'était au Kenya et c'est là que j'ai découvert ma fascination pour les voyages. Et, comme n'importe quel touriste, j'avais pris un appareil photo pour partager mon aventure avec mes proches à mon retour. »
Impressionnés par ce qu'elle leur montre, les amis d'Alessandra l'encouragent à soumettre ses photos à plusieurs magazines. « Ça a fonctionné ! Ma première décision en tant que photographe professionnelle a été de partir en quête de paysages intacts, comme un dernier témoignage du millénaire passé avant l'ère de la mondialisation. » Le pari s'est avéré payant : un magazine suisse a publié avec enthousiasme les prises d'Alessandra sur les peuples autochtones du sud-ouest de la Chine, scellant ainsi son destin de photographe professionnelle.
La grande percée d'Alessandra a eu lieu en 2004 avec son livre The Silk Road. Cet ouvrage présente les peuples et les cultures autour de la route commerciale vieille de 2 000 ans qui relie l'Orient et l'Occident. Alessandra a passé une dizaine d'années à voyager à travers la Turquie, la Géorgie, l'Arménie, le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Nord de l'Inde, le Pakistan, la Chine et le Tibet oriental. « Le charme du continent asiatique ne cessait de m'attirer, avec ses paysages magnifiques et ses villes fascinantes, peuplées d'une riche mosaïque, où se mêlent histoire et légende. »
Après l'Asie, Alessandra s'est depuis peu tournée vers les régions menacées de l'Arctique et du sub-arctique. « Puisque la photographie a un réel impact, je veux capturer les histoires des personnes affectées par le changement climatique », explique-t-elle. « Je cherche toujours des peuples indigènes peu connus, parce qu'ils sont les meilleurs gardiens de notre planète. Ils ont un lien profond avec la nature, nécessaire pour assurer leur survie, et suivent les mêmes coutumes depuis la nuit des temps. Plus je rencontre de cultures et de traditions différentes, plus je me rends compte que nous perdons notre richesse culturelle. Notre planète est habitée par un kaléidoscope incroyable de groupes ethniques, chacun avec ses propres traditions sociales et culturelles qui doivent être sauvegardées. La laideur s'est répandue aux quatre coins de la Terre du fait de la mondialisation et de la surexploitation des ressources. Je veux garder une trace de ceux qui appartiennent encore à la nature, avant qu'il ne soit trop tard. »
Quelle est votre devise en matière de photo ?
« Point trop n'en faut ! Je n'inclus que quelques composants et j'opte pour une composition simple. Il n'y a pas de distraction en arrière-plan, l'attention est focalisée sur le sujet. Les lignes directrices, les formes géométriques ou les motifs aident à renforcer la composition. »
Comment faire preuve d'originalité quand il s'agit d'un sujet ?
« J'évite les endroits touristiques, et même pour les sujets populaires, je cherche un moyen inhabituel de les prendre en photo. J'adore mélanger nature sauvage et peuples autochtones qui ont conservé leurs traditions culturelles et sociales, comme dans les coins reculés d'Asie. »
Est-il difficile de voyager seule quand on est une femme ?
« Parfois, mais ce n'est pas toujours un désavantage. Par exemple, durant mon projet dans les caravanes de sel à Dancalia, où la population locale est musulmane, j'ai pu photographier des femmes. Ça aurait été extrêmement difficile pour un homme. »
Selon vous, quelles sont les erreurs possibles dans ce genre ?
« Je suis mal à l'aise avec la façon dont la photographie a évolué. J'ai vu des photographes trop insistants imposer leur appareil photo au visage des gens. Ils veulent capturer une scène ou un portrait immédiatement, parce qu'ils peuvent le partager instantanément. C'est devenu une sorte de compétition. »
Comment tirer le meilleur parti d'une personne qui n'a pas l'habitude d'être photographiée ?
« La photographie est un art. Vous avez donc besoin d'inspiration, de réflexion et de temps. Il faut privilégier la qualité à la quantité. Je passe du temps avec les gens, je découvre leurs traditions, je noue des amitiés. Voyager et photographier avec éthique et respect, voilà ma philosophie. »
Facebook : meniconzialessandra
Twitter : SwissAlexandra
Instagram : alessandra.meniconzi
« Ne vous comportez jamais comme un paparazzi, montrez-vous toujours poli et respectueux. Le sujet a sa fierté, ce n'est pas un objet, mais une personne comme vous. Il est important d'apprendre quelques mots dans la langue du pays que vous visitez et de sourire au moment d'engager une conversation. Demandez toujours la permission avant de prendre une photo et expliquez votre intention. La réussite d'un portrait dépend de cette première approche. L'expérience nous apprend à distinguer immédiatement ceux qui veulent bien être photographiés et ceux qui n'en ont pas envie. Prenez votre temps. Plus que vos réussites, ce sont vos erreurs qui vous aideront à vous améliorer. »
Kit utilisé par la plupart des photographes professionnels
Apprécié des professionnels, robuste et assez léger, le 5D Mark IV convient aussi bien aux photos qu'aux vidéos, et est donc l'appareil idéal pour les reportages.
Grâce à plus de trois décennies d'innovation continue des appareils EOS, le système EOS R est basé sur une monture d'objectif révolutionnaire qui offre de plus grandes possibilités créatives et des moyens encore plus dynamiques de capturer chaque instant.
« J'ai trois objectifs préférés, dont celui-ci. Je l'utilise pour les personnes et les paysages. Il n'est pas encombrant et assure une qualité irréprochable. »
« Comme j'ai beaucoup d'objectifs, je décide à chaque voyage lesquels seront les mieux adaptés. Je choisis toujours celui-ci si je compte photographier des paysages. »
« Ça peut sembler étonnant, mais j'adore utiliser cet objectif pour mes portraits : il assure une grande netteté. »
« Cet objectif convient parfaitement à une grande variété de genres, dont les portraits. Ça pallie un des problèmes principaux quand on prend l'avion, à savoir le poids maximum des bagages. »
La bague d'adaptation monture standard EF-EOS R assure sans problème la compatibilité des objectifs EF-S et EF avec les appareils photo EOS R.
« C'est très utile pour nettoyer mon kit dans des conditions sableuses et poussiéreuses », précise Alessandra.
Alessandra explique : « C'est parfait pour enlever la poussière de mon objectif. »
« Je préfère utiliser des cartes SD de plus petite capacité pour ne pas perdre toutes mes données en même temps si je perds une carte ou si elle a un problème », dit Alessandra. « Je n'ai pas besoin de vitesse d'enregistrement pour le genre de photos que je prends. Ça ne me dérange donc pas d'utiliser des cartes SD avec moins de vitesse. »
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